Critique : Le restaurant de Sylvia

Quelles ont été vos premières impressions à votre arrivée ?

Des photos encadrées de décennies de convives notables, dont Barack Obama et Muhammed Ali, bordent les murs rouge foncé et en briques apparentes de cette institution de soul food. Ouvert par Sylvia Woods, cuisinière et entrepreneur culinaire née en Caroline du Sud, en 1962, le restaurant reste une affaire familiale, détenue et exploitée par des générations de Woods.

Comment est la foule ?

Vous verrez probablement des politiciens, des pasteurs, des sudistes nostalgiques, des touristes internationaux et des Harlemites de longue date assis dans cet espace chaleureux et accueillant.

Que devrions-nous boire ?

La carte des vins est courte, mais la plupart des convives optent soit pour la limonade acidulée de Sylvia, soit pour des cocktails maison comme le punch au rhum et la sangria.

L'événement principal : la nourriture. Donnez-nous la vérité, surtout ce qu'il ne faut pas manquer.

La cuisine qualifiée propose des versions extraordinaires des classiques de la soul food. Essayez le poulet savamment frit, dont la peau crépitante enveloppe une viande incroyablement tendre, ainsi qu'un côté de chou vert piquant et de macaroni au fromage si velouté qu'il semble à peine réel.

Et comment les gens de la réception vous ont-ils traité ?

Le rythme et la teneur du service varient en fonction de l'affluence dans la salle à manger un jour donné - et elle peut être terriblement occupée - mais le personnel chaleureux et compétent gère tout cela avec aplomb.

Quelle est la vraie raison pour laquelle nous venons ici ?

Celui de Sylvia est une tranche d'histoire vivante. Venez entre amis, en couple ou avec vos parents, ou en solo : veillez simplement à apporter de l'appétit.