Palau oblige tous les touristes à signer un engagement à protéger l'environnement

Entourés comme ils le sont parrécifs coralliens fragileset menacées par l'élévation progressive du niveau de la mer, les îles sont peut-être les écosystèmes les plusvulnérables à la dégradation de l’environnement. Les solutions pour les sauver varient, allant de réglementations strictes en matière de tourisme – comme celles imposées aux voyagistes de la Grande Barrière de Corail – à la construction de digues aux Maldives. Une île de l'océan Pacifique occidental a adopté une autre approche : obliger les visiteurs à signer un engagement à protéger l'environnement local avant d'être autorisés à entrer dans le pays.

CommeRapports de l'AFP, la nation des Palaos, située à mi-chemin entre l'Australie et le Japon, a institué la semaine dernière une nouvelle politique d'immigration selon laquelle les visiteurs doivent signer un « Palau Pledge » tamponné sur leur passeport au bureau de l'immigration lorsqu'ils entrent dans le pays. Cette politique, la première du genre, a été mise en place en réponse à l'augmentation du nombre de touristes et aux conséquences néfastes sur l'environnement qui en résultent (Palau, avec une population de seulement 21 000 habitants, a accueilli près de 150 000 touristes l'année dernière).

L'engagement, rédigé par le gouvernement en collaboration avec le groupe de bénévoles Palau Legacy Project, qui œuvre pour protéger les océans et la faune de l'île, se lit (en cinq langues) : « Je prends cet engagement en tant qu'invité, pour protéger et préserver votre belle île. chez moi. Je m’engage à avancer avec légèreté, à agir avec gentillesse et à explorer en pleine conscience.

Bien qu'il ne semble y avoir aucune sanction en cas de non-respect par un touriste de son engagement symbolique, le visa signétimbrevise à sensibiliser à la fragilité de l'écosystème des Palaos etdécourager les comportements irresponsables. Dans le passé, les habitants ont exprimé leur colère face aux touristes qui prenaient des selfies avec des animaux sauvages, marchaient au hasard sur des coraux délicats pendant la plongée en apnée ouPlongée sous-marineet détritus sur les plages immaculées de l'île. Donc, fondamentalement, le contrat sert de promesse de faire ce que vous devriez déjà faire. Ce n’est pas une demande déraisonnable à faire, et nous invitons d’autres pays à suivre l’exemple des Palaos.

Sebastian faisait partie du personnel deCondé Nast Travelerpendant environ trois ans, d'abord en tant que rédacteur puis rédacteur au sein de l'équipe numérique. Avant cela, Sebastian a travaillé entre autres à MTV et au MIT, et a passé un an à documenter le hip-hop local en tant que Fulbright Fellow au Botswana....En savoir plus